3 mars 2013

Yang Sheng : nourrir sa vie

"La seule préoccupation que nous ayons à garder à l'esprit, nous qui voulons nous libérer de toutes, nous dit en somme Zhuangzi,  pour laisser épanouir en nous la vie, est de défaire les fixations qui pourraient s'y manifester."
" En Chine, le mal vient seulement du fait que la polarité à l’œuvre ne joue plus, que les grands échanges dynamiques ne se font plus, et finalement que cela ne "passe" plus."

Le sage chinois dit : "J'ai entendu mon maître dire : être apte à nourrir sa vie, c'est comme faire paître des moutons: si l'on en voit qui traînent à l'arrière, on les fouette." (Zhuangzi)
Il ne s'agit pas tant de progresser vers un idéal que de "maintenir toutes ses ressources vitales en développement", ne rester accroché à aucune qualité, se maintenir évolutif et alerte.


2 mars 2013

Pascal et la vie

Pascal : il y a assez de signes pour ceux qui veulent croire, et assez d'obscurité pour ceux qui veulent rester dans la paresse.

Je crois cette pensée largement extrapolable au-delà des questions de foi et de l'existence d'une transcendance.

L'attention est le commencement de l'amour.
L'attention à ce qui contribue à notre bien-être est le commencement de l'amour de soi.

La merveilleuse Sera Beak, prophétesse de la Redvolution

Au centre en soi

Dans l'accumulation d'informations, le tumulte des sollicitations mentales, le principe de mon action doit venir non de cette dispersion, mais de la source en moi de joie, d'amour, de confiance et de beauté pure.
On peut s'offrir le luxe de faire de chaque respiration un acte de foi.
On peut se tenir à la proue de soi-même, sans s'éreinter à courir "après" quelque chose qui nous soit extérieur.

Au centre, il y a peut-être un amandier.


Partir du centre doux et solide, en soi.
Partir de ce qui m'appartient en plein tout en étant le bien commun.