3 mars 2013

Yang Sheng : nourrir sa vie

"La seule préoccupation que nous ayons à garder à l'esprit, nous qui voulons nous libérer de toutes, nous dit en somme Zhuangzi,  pour laisser épanouir en nous la vie, est de défaire les fixations qui pourraient s'y manifester."
" En Chine, le mal vient seulement du fait que la polarité à l’œuvre ne joue plus, que les grands échanges dynamiques ne se font plus, et finalement que cela ne "passe" plus."

Le sage chinois dit : "J'ai entendu mon maître dire : être apte à nourrir sa vie, c'est comme faire paître des moutons: si l'on en voit qui traînent à l'arrière, on les fouette." (Zhuangzi)
Il ne s'agit pas tant de progresser vers un idéal que de "maintenir toutes ses ressources vitales en développement", ne rester accroché à aucune qualité, se maintenir évolutif et alerte.


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