5 février 2010

Joies du jeudi #27

* Me trouver du temps à perdre.

* Écouter John Greaves, Robert Wyatt, le dernier Harold Budd, les Kinks et Suzanne Vega ... et me trouver, par le truchement d'une unique rencontre, à trois degrés de séparation de David Bowie & Andy Partridge, et à deux degrés de Chava Alberstein. Faire des colliers de perles en écoutant Aimee Mann. Beaucoup de musique. Énormément, pas encore assez.* Vivre des journées sans stress ; par les temps qui courent, chacune est une victoire.

* Découvrir de Zuber babiers beints.

* Poursuivre une correspondance frénétique à arrière-pensées artistiques. Revoir des gens qui s'étaient éloignés de mon horizon. Échanger avec des gens qui s'adressent à moi comme auteur et comme comédienne. Le bonheur que j'y prends fait remonter de vieilles questions concernant mon identité et son lien (ou pas) avec mon gagne-pain.

* Vivre un moment de pur bien-être chez Sanhugi (incluant Lou Reed, un rayon de soleil, un tatoueur et son croquis, et une tasse de café noir). M'offrir un backgammon (il ne me reste plus qu'à réapprendre à y jouer).

* Me faire conseiller un cours de boxe française dans un quartier chouette et un cours de danse derrière chez moi. Je sens que je vais bientôt quitter les velléités pour l'action.
* Me faire expliquer l'infini. Et pourquoi Q est dense dans R, et pourquoi la vitesse, et les découvertes de Galilée à Pise.
* Faire des rêves clairs et signifiants. Être réveillée par une petite chanson de Marc Perrone. Prendre mon temps le matin.
* Passer quatre jours au festival d'Angoulême !
Parmi les joies rencontrées en pays charentais, citons:

les Nekomix bien sûr, qui m'ont accueillie comme l'une des leurs, avec une mention particulière pour Tim et Souky que j'ai découverts à cette occasion
mais aussi les Éditions Makaka, Laurent Melikian, Café Creed, Manolosanctis
les bonnes têtes de Brüno et Jens Harder (pour qui j'ai voté dans la sélection officielle, cf.planches folles ci-dessus), et le nombre incroyable de gens choux croisés en ces quelques jours. J'ai aussi pu apprécier une forte densité de Kobaïens (...je me demande d'ailleurs si je n'ai pas croisé Jannick Top...).
Ö bëlïhn Sï Gëlïhn Rë bidïïhn
Dö bëlïhn Sï Gëlïhn Dö bëlïhn
Sï wilïhn Sï wëlïhn Rës ?
Slaöss !

1 commentaire:

pas