13 janvier 2010

En mémoire de l'âne de Buridan

Il semblerait que chaque nouvelle année qui passe me rende plus avide de faire des milliers de choses diverses, de consacrer du temps aux gens qui comptent tout en apprenant à découvrir ceux qui me sont encore lointains... et j'ai beau me répéter régulièrement que je dois apprendre à faire des choix, voire prendre le temps d'y réfléchir sérieusement, voire d'en parler, la difficulté demeure.
La seule voie que j'aie trouvée jusqu'à présent, pour m'éviter les affres d'osciller entre plusieurs excellentes utilisations d'une même soirée (le choix raisonnable, le choix déraisonnable délicieux, le choix amical précieux, le choix enrichissant, le choix constructif, ce que je peux, ce que je veux, le jackpot sûr à 15% ou le petit gain sûr à 100%...), est de me concentrer sur le moment tel qu'il se présente et de cesser de considérer qu'une option peut être préférable à une autre. Dans tous les cas, c'est moi qui vivrai ces instants, à moi d'en tirer le plus de joie et de miel, quel que soit le choix finalement retenu.
Cette solution est en partie construite sur une fiction, du moins une hypothèse opérationnelle. Mais peut-être mérite-t-elle autant de crédit que ces autres fictions qui décident par avance que tel moment sera plus heureux que tel autre.

1 commentaire:

pas