3 septembre 2009

Un coup de dés jamais n'abolira le hasard

"I will love the light for it shows me the way, yet I will endure the darkness because it shows me the stars."
- Og Mandino

A Orsay Ville, en avance pour un rendez-vous professionnel, j'avais fait halte dans un bar pour déguster un café viennois, quand, levant les yeux, je vis sur l'écran de Rapido la sentence "n'oubliez jamais que le hasard ne se contrôle pas". J'étais en train de lire un livre intitulé Il n'y a pas de hasards, consacré à la synchronicité , et je venais de lire un paragraphe indiquant qu'on ne peut pas appeler les manifestations synchronistiques de ses vœux ; on ne peut que recevoir les signes quand ils se présentent, sans que la volonté y puisse mais.

J'avais acheté ce livre un an plus tôt, dans un moment de frénésie irréfléchie, en suivant les recommandations Amazon ; puis je l'avais oublié, ne l'avais jamais ouvert, et avais fini par retomber dessus dans ma bibliothèque au moment où quelqu'un venait me dire qu'il faisait des recherches sur les liens entre les découvertes des neurosciences et les hypothèses de Jung sur l'inconscient collectif et l'intuition.

Au même moment, je commençais la lecture de Swiftitudes, roman assez ennuyeux mais totalement dans le thème. Je venais de découvrir que ce j'avais appelé jusqu'à lors mes "super-pouvoirs qui ne servent à rien" (qui m'avaient amusée au point que j'en fasse deux planches dans Soubock il y a quelques années de cela), pouvaient en définitive me "servir". D'abord
, comme dans le roman d'Estelle Lemaître, ils avaient un pouvoir de consolation non négligeable, permettant de s'alléger d'un peu de bagage tragique pour reprendre goût au jeu. Puis ils ouvraient la porte à une nouvelle lecture de la vie, sanctifiée d'Amor Fati.A suivre...

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