16 septembre 2009

Au commencement était l'action

Ces derniers jours, j'ai beaucoup, beaucoup de travail et beaucoup, beaucoup de mal à le faire. Je tourne autour de ma pléthorique liste-de-choses-à-faire avec un air perplexe, procrastine, soupire, et suis hantée par l'idée de bouquiner dans mon lit.

Je sais pourtant qu'il s'agit essentiellement d'une question de rythme, de me laisser porter par le Jo-ha-kyū de l'abattage de tâches. Dans la théorie, je sais comment il faudrait procéder pour être libérée de tout cela, et respirer plus librement. Quelque chose doit me retenir.
La première règle serait de faire les choses tout de suite quand elles me traversent l'esprit ; c'est comme cela que je procède quand je dois remettre d'équerre mon appartement après une phase de désordre létal, et je n'ai à ce jour pas trouvé mieux. Toute l'énergie passe dans le ça-ici-maintenant, je mets de côté la réflexion planificatrice et ne hiérarchise pas les tâches puisque de toute façon tout doit être fait.

Ne pas se laisser distraire en plein coup de feu est aussi un mot d'ordre essentiel, mais que je trouve particulièrement difficile à suivre. A l'heure où les réseaux sociaux sur Internet multiplient les occasions de se laisser aspirer dans le bavardage, on a vite perdu deux heures qui auraient été bien mieux employées à dormir.
J'ai une certaine admiration pour des gens comme Tim Ferriss, l'auteur de 4-Hour Workweek, qui sont convaincus qu'il y a de bien meilleures façons de travailler que de passer huit heures par jour derrière un ordinateur à courir après le temps et les e-mails.
Ou Piotr Wozniak, qui est la preuve vivante que l'on peut réussir sans avoir de téléphone.

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