17 août 2009

Je connaissais une fille qui traversait la vie sans se poser de question. Elle ne possédait pas le mot "vergogne" à son vocabulaire, et s'autorisait tout sans un cillement. La moindre critique la faisait sortir de ses gonds, et trois minutes après la remarque, elle forçait son contradicteur à s'excuser.

Je l'ai souvent regardé ébahie, soufflée par tant d'impudence et de certitude. Je l'enviais.

Moi, j'ai des scrupules. Je m'interroge, je retourne les situations, je soupèse. Je me remets en cause. En ce moment surtout. Je suis fatiguée, cela me pèse, j'aimerais moi aussi marcher d'un pas léger et me débarrasser des questions sans fin et qui n'ont pas de réponse.

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