30 juin 2009
Douceur
Jane Austen, Northanger Abbey
28 juin 2009
D'où
26 juin 2009
Inconscient, m'entends-tu?
25 juin 2009
Joies du Jeudi #2
Une semaine en forme de maelström. Voyons ce qui en ressort :
* De plaisantes retrouvailles avec d'anciens camarades de lycée, pour fêter les 10 ans de notre bac. Le passage du temps s'est jusque ici fait pour le mieux, pourvu que ça dure. Ce fut d'ailleurs l'occasion de manger à moi toute seule le tiers d'un succulent carrot cake.
* M'étant réveillée dimanche matin avec l'envie de dénicher une biographie de Frank Zappa, celle-ci s'est gentiment mise sur mon chemin tandis que je musardais au Marché de la Poésie. J'ai aussi trouvé une petite biographie poétisée de Moondog, le Viking de la 5ème avenue.
* Le groupe jazz Fusion Kontrolée, découvert au Village Saint-Paul le soir de la fête de la musique. Tant de jeunesse, de talent et d'énergie, hardi, hardi !
* Les mystères de l'inconscient. Cela fait quelque jours que je chantonne malgré moi Goodbye Yellow Brick Road, cette chanson des nouveaux départs et du retour au bercail.
Beyond the yellow brick road
* L'attention soutenue et les conseils avisés du Ludomancien ; l'écriture se remet au centre de ma vie comme essentiel sans que j'aie à le décider.
* La troublante générosité du sort, qui dans une même journée prend et donne avec autant de vacherie que de libéralité. Allahou Akbar.
A jeté la pierre qui met en fuite les étoiles :
Et voyez ! Le chasseur de l'est a saisi
La tourelle du sultan dans un nœud de lumière.
Omar Khayyâm
23 juin 2009
Ecoutons-nous ?
de Julie Dembowski
22 juin 2009
Les restes
Un cintre
Une marque de thé
Des chaussures de jogging
Quelques photos
Un pendentif
Un pull
Des prospectus
Ce sont les restes. Il est temps de tourner la page.
20 juin 2009
Du détachement
Quelques lignes lues sur le site Luminous Heart, de Mahala Mazerov : le temps de la lecture, on croit à la possibilité du détachement et du changement. Notre vie doit pouvoir être un chantier autre que d'archéologie.
At the most basic level, the definition of suffering is wanting things to be different than the way they are. We crave things we don’t have. We try to push away things we have but don’t want. In these ways we unintentionally create our own suffering. (…) In Buddhist practice, we are reminded again and again we can take adversity as the path. In other words, we can face adversity, bow to it, and use it as a means of cultivation. (…) For over 5 intensely difficult months my mental landscape had been relatively calm. Now I watched my thoughts spin out, creating stress and unhappiness. Creating suffering. My mental landscape obscured by dust storms.(…) The disappointment is not easy. I’m coming back to taking things as they are, and that’s decidedly not easy either. But I have a feeling taking adversity as the path is far easier than creating suffering in the name of desire.
Can I be on the spot with an open heart? In these moments I come face to face with the naked truth of practice. Maybe I will catch a happy glimpse of fruition, “Ah, I handled that a little better than I would have in the past.” Just as often I will see my lack of skillful means, the button that got pushed again. Both provide their own motivation for continuing to meditate. Meditation is a dynamic process of cultivating heart and mind while actively engaged with the world.
We don’t have the ability to control our circumstances in any given moment. But we always have choices in how we respond. We get to choose who we are and who we become. Maybe we have to make that choice more than once. Maybe we have to keep re-inventing ourselves, especially when life turns upside down. (…) Meditation provides a vehicle, a chariot, for transformation. You can hope for more than stress-relief. Make room to shift beyond self-grasping to discovering comfort in the world. Make room to become who you are inside, regardless of outer circumstances.
19 juin 2009
18 juin 2009
Joies du Jeudi
Cette rubrique à vocation hebdomadaire est directement inspirée des "Things I love Thursday" sur iCiNG, le blog de la pétulante Gala Darling.
Voilà donc les quelques choses qui ont éclairé ma semaine :
* commencer ce projet bloggal avec Dame Caroline : ou comment nous avons transformé notre mauvaise humeur du début de semaine en belle énergie de partage
* avoir réussi à organiser un recueil à présenter au marché de la poésie, qui démarre ce soir (j'ai même trouvé le titre : "Sur une colonne absente"... mais apparemment c'est déjà le titre d'un ouvrage sur Merleau-Ponty !)
* les photos de mon expédition à Dreux sur le blog de Nekomix
* la chanson Strange Animal des Sparks
* le vin blanc du Minervois qu'une vigneronne a présenté à la dégustation mardi soir au 5ème Cru
* le film Juno, que j'ai fini par voir bien longtemps après tout le monde comme à mon habitude. Une très plaisante B.O. ma foi, et surtout des dialogues allègrement rock n'roll qui m'ont permis de rester dans l'ambiance de la Saison 1 de Californication (vue après tout le monde là-aussi…j'aime bien vivre en décalé : moins de pression, plus de dégustation). J'ai vérifié, ce n'est pas le même scénariste.
* le chemisier Cacharel vintage que je portais hier ; on n'est jamais trop futile. Et il faut s'accorder de temps en temps le plaisir politiquement incorrect d'être trop élégant.
* la terrasse du café Turgot, sur sa petite place en triangle.
Lumière
Weil den Streit nicht wirklich ruht.
Für den Tag voll Traurigkeiten
Eine Kerze für den Mut.
Eine Kerze für die Hoffnung
Gegen Angst und Herzensnot
Wenn versagt unsren Glauben
Heimlich zu erschüttern droht.
Eine Kerze, die noch bliebe
als die Wichtigste der Welt ;
Eine Kerze für die Liebe
Weil nur diese wirklich zählt.
Rainer Maria Rilke
Stèles
Et, te quittant pour la plaine, que la plaine a de nouveau pour moi de beauté !
17 juin 2009
Des mots d'amour
On pense qu'on peut régler ses problèmes avec des mots, et c'est une illusion. Mais les régler sans paroles, c'est impossible.
Les mots d'amour s'envolent
A celui qui les saisira
Qu'il puisse les comprendre
Et qu'ils touchent son coeur.
Point de départ
Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvais par une forêt obscure
car la voie droite était perdue.
Dante. La Divine Comédie