ambulo, as, are, avi, atum: aller et venir, marcher, se promener, avancer
7 novembre 2010
Quelques principe de communication non-violente #3
La communication non-violente pourrait servir avant tout à développer notre bienveillance envers nous-mêmes. Par exemple, éviter les "je dois" : l'énergie que nous y consacrons est dépourvue de toute joie porteuse de vie. Les jugements vis-à-vis de nous-mêmes, comme tous jugements, sont des expressions tragiques de nos besoins insatisfaits. Lorsque nous suggérons qu'une personne est en tort ou mauvaise, nous voulons dire en réalité qu'elle n'agit pas en accord avec nos besoins, y compris lorsque c'est nous-mêmes. D'où l'importance de nous relier aux sentiments et besoins insatisfaits qui naissent d'actes passés que nous regrettons à présent.
Embrasser tous les aspects de soi-même et reconnaître les besoins et valeurs exprimés par chacun d'entre eux.
Ne faisons rien si ce n'est par jeu. Dans nos actions, soyons animés par le désir de contribuer à la vie plutôt que par la peur, la culpabilité, la honte ou l'obligation.
Écrire sur une feuille toutes les choses que l'on redoute mais que l'on fait quand même parce qu'il semble que l'on n'a pas le choix. Pour chacune, remplacer "je dois" par "Je choisis de... parce que je veux...".
Nous ne sommes jamais en colère à cause de ce que les autres disent ou font ; ce sont nos pensées (de reproches et de jugement) qui déclenchent notre colère. La colère peut être utilisée comme un signal d'alarme qui nous permette de prendre conscience de besoins insatisfaits.
Juger les autres débouche sur des prophéties qui se réalisent d'elles-mêmes.
Exprimer la colère en quatre temps :
s'arrêter, respirer
identifier les jugements qui occupent nos pensées
retrouver le contact avec nos besoins
exprimer nos sentiments et nos besoins insatisfaits
L'une et l'autre, l'autre et l'une, se trouvèrent un jour par une forêt obscure, à la croisée des chemins. L'une, voyageuse ne sachant dire où est sa maison, de quel côté du Rhin ou des océans. L'autre, arpenteresse du jour-le-jour, apprenant à nommer les herbes folles. Toutes deux femmes de plume et questionneuses du comment dire : l'une journaliste, l'autre poétesse, elles avaient cette habitude de tout vouloir régler par des mots.
A l'orée du bois, elle firent halte : et si cela se pouvait partager. Marcher ensemble, vous entraîner avec elles dans leurs parcours. Et que faire des cailloux du chemin ?
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