La beauté qui broie le cœur.
Le sentiment aussi d'avoir perdu sa vie dans les détails, dans le dérisoire de notes marginales.
Je n'arrive pas à avoir de la peine pour mon passé, je suis juste prise à la gorge par l'urgence de vivre bien. Comment fait-on pour entrer dans l'œil de son cyclone, être au plus près du tremblement de son essentiel ? Paralysée de rêverie, je laisse mes jours filer comme un refrain entre mes dents. Le temps a tant passé et qu'ai-je fait, moi qui ne sais même plus aujourd'hui pleurer mes morts.
Peut-être y a-t-il quelque part dans le columbarium du Père Lachaise, ou les feuilles mortes sur les contre-allées de mon enfance, ou la folie d'un musicien perdu de vue, une part de mon propre secret qui m'échappe, et que je devrais manger, comme le gâteau d'Alice en son pays des merveilles, pour grandir.

On dirait du Schulz...
RépondreSupprimerCharles Schulz ?
RépondreSupprimerPfft! ;-)
RépondreSupprimerNon, Bruno.
Je n'en ai jamais lu. Je crois qu'on l'apparente souvent à Kafka, c'est justifié ?
RépondreSupprimerEntre Kafka, Proust et Gombrowicz alors!
RépondreSupprimerA me faire découvrir, alors !
RépondreSupprimerÉvidemment...
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